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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 18:03

 J'essayerai d'alimenter ce blog durant l'été,  en revanche ce sera plus compliqué à la rentrée. En attendant, je poste des textes de slam que j'ai écrits ces dernières années.

 

 

 

Le rêve

Esprit es-tu là ?/ Ne m’accable pas/ Laisse-moi voguer/ Dans l’immensité/ Laisse-moi rêver/ D’étrangetés, de visages fantasmés/ Des forêts du Vermont/ Du Grand Canyon/ Ne me dis pas non/ Laisse-moi l’évasion/ Quelques minutes en lévitation/ Faire le vide/ Comme dans un désert aride/ Oublier ses réflexes/ Et tout le contexte/ Je vole, un jeu de rôles/ J’ai atteint le Pôle Nord/ Là se dérègle la boussole/ Une main se pose sur mon épaule/ Emmitouflée façon esquimau/ Ma prof de français vocifère/ Causant un tremblement de terre/ Pierre ! Pierre !/ On ne dort pas ! On ne rêve pas à l’école !/ Pour la peine deux heures de colle !/ J’ouvre les yeux/ L’assemblée frivole/ Me désole/ Je sombre à fonds de cale/ Dans un effluve de scandale/ le drame c’est de préférer le Vermont à racine/ Surtout ne pas s’assoupir cet après-midi, j’ai piscine. /

 

 

 

Dans tous les sens, dans tous les sans…

Non, tu n’es pas une sangsue/ C’est vrai parfois je sue de tes coups de sang/ Comme je ne peux faire sans/ J’accepte cette vie sens dessus dessous/ A me rendre fou/ Bien sûr, je ne suis pas innocent/ Chacun donnant un sens à l’essence de ces déviances/ Il arrive que je t’encense/ A d’autres moments de mâter ton insolence/ Tu es sensible, sensass, insensée/ Si je recensais tous tes excès/ Il serait difficile de s’en sortir/ De ton côté, tu te dis sûrement s’il pouvait s’en aller/ Et moi sans rire/ Avec toi, je m’attends souvent au pire/ Pourtant tu restes quand même le plus bel emblème/ Je t’aime/ Sans regrets, non sans histoires/ Ne m’attendris pas, aucune sortie ce soir/ C’est sans espoir/ A treize ans, ma fille/ C’est peine perdue le coup des sentiments/ Retiens tes larmes/ Même si tu t’en moques, tu restes l’essence, le sens de mon existence/ C’est sûr, à 100%.



 

 

 

Un soir

 

Soir de spleen/ Un rien vous chagrine/Personne d'assis à la table voisine/ Rendez-vous notoire pour les idées noires/ Décernez-moi le César/ Décernez-moi l’Oscar/ Du plus grand neurasthénique/ C’est arithmétique/ Les ennuis s’accumulent/ Dans mon verre je fais des bulles/ Soir navrant/ Sous le signe de l’accablement/ Crépuscule larmoyant/ Veillée funèbre/ Pour drôle de zèbre/ Affecté, affligé, consterné, éploré, inquiet, peiné/ J’énumère les synonymes/ Si près des abîmes/ Enfin je relève la tête/ Au fond de la salle/ Une demoiselle au visage pâle / Seule dans le dédale/ D’une vie bancale/ Fait des bulles dans son bocal/ Haro sur notre détresse lacrymale/ Je m’immisce dans son monde/ D’un trait d’esprit douteux/ Bond, je m’appelle James Bond/ Naît entre nous la faconde.

 

 

 

 

Amour amer

 

 

Si seulement elle lui confiait son numéro de mobile

Pour qu’enfin cessent les soirées trop tranquilles.

 Rien qu’un amour crescendo

Brisera les chaînes de la galère

D’années en solitaire.

 

Accompagné, la vie offrira une variante.

Après un douloureux remue-méninges,

Il avance blanc comme un linge,

Craignant un refus acéré,

Un regard indifférent pour mieux le zapper.

Les conseils d’un mentor

Auraient comblé tous ses efforts.

 

Hélas comme dans un mauvais rêve,

La sombre réalité l’achève.

Sous son nez,

Un rival déterminé

Jaillissant de son cheval de Troie

Dérobe sa belle Hélène.

Résigné, il quitte la scène

Sans même escagasser son ennemi.

 

Dans la moiteur de la nuit,

Malgré les décibels aigus du baladeur,

Rien estompe les clameurs de son cœur.

 

 

 

   Sous le pseudo de l'affaire

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

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